Plus que vainqueurs (17)

Message par Corine ALLARD

Je suis assez émue car il y a une continuité entre ce que le Seigneur me dit depuis ce matin et le chant que nous venons d’interpréter : Il est bon de se laisser guider par l’Esprit du Seigneur et j’ai changé le mes- sage que je vais vous adresser car je ne veux rien faire par routine ou par habitude ou parce que je me suis préparée à donner un message. Ce livre que j’ai écrit est sorti en 2015. C’est comme si nous avions été propulsés dans une nouvelle saison parce que ce livre parle du «témoignage de la vérité ». Beaucoup de mensonges ont été dits sur notre passé, et tant qu’on laisse des non-dits ou des choses cachées, c’est com- me si on cautionnait les mensonges. Mais une fois que les choses sont mises en lumière, Satan n’a plus les moyens de venir attaquer. La vérité rend libre. Et quand Dieu m’a dit « vas-y, écris ce livre, c’est le temps de la faire ». Je l’ai donc écrit car tout était déjà prêt dans mon cœur. Je ne me rendais pas compte qu’en obéissant à Dieu et en écrivant ce livre, cela ferait comme une ouverture spirituelle sur notre vie parce que la vérité a été libérée.
Tout ce que l’on retient captif, tout ce que l’on ne dit pas apporte des munitions à l’Ennemi pour nous accu- ser et nous tirer vers le bas. Et pendant plusieurs années alors que je devrais avoir eu une vie bénie et vivre le parfait bonheur, avec Michel, il y avait toujours cet accusateur qui venait me rappeler des choses anciennes de mon passé afin de m’empêcher d’entrer dans ma destinée. Ce livre est le témoignage de ma vie transformée mais aussi de qui je suis car avant d’être « publique », j’existais déjà. Je ne suis pas devenue qui je suis parce que je suis aux côtés de Michel, mais il y a toute une vie « cachée » qui réside dans ma relation et mon « cœur à cœur » avec le Seigneur depuis des années et personne ne le sait. C’est comme si le Seigneur avait voulu révéler que ce qu’il voulait c’est que nous soyons dans l’intimité avec sa Parole. On peut faire beaucoup de choses, des choses grandioses, servir Dieu avec de grands moyens mais ce qui compte à ses yeux c’est la relation personnelle que vous avez avec Lui, et qu’Il teste pendant des années. Il a testé ainsi ma fidélité et mon premier amour c’est vraiment le Seigneur, et comment j’ai pu grandir en Lui, compter sur Lui et agir selon ce qu’il me disait. C’est donc pour vous encourager à développer votre relation personnelle avec Dieu, je suis une amoureuse de la Bible, Parole de Dieu, non pas la lettre qui m »a « tuée » pendant des années parce que j’étais dans un milieu religieux où on m’assommait avec la Parole de Dieu « il faut, il faut pas, tu as droit, tu as pas droit,… » et je ne marchais qu’avec ces paroles, cette lettre avec laquelle on m’assommait au point que je me suis laissée mourir. Mais Dieu qui ne voulait pas ma mort m’a envoyé la merveilleuse personne du Saint-Esprit. C’est par l’Esprit de vie que je suis parmi vous aujourd’hui . Le titre de mon livre « En vie : pour faire envie de vivre autrement » et la recette c’est la vie de la marche par l’Esprit. Ecouter le Saint-Esprit pour faire la différence entre la voix des émotions, des humains, de la raison, et la voix de l’Esprit. Car si vous devenez ainsi plus autonomes, vous allez devenir invincibles.

Le thème du message : « Même pas peur ». Parce que avant je tremblais toujours devant l’Ennemi. L’attaque terroriste évoquée ce matin n’ont qu’un but : de terroriser, nous faire peur. Adam et Eve au jardin d’Eden ont aussi eu peur suite à leur désobéissance et alors qu’ils avaient été intimes avec Dieu, ils se sont cachés. La position du vainqueur est de ne plus avoir peur mais quand ce matin on chantait ce chant qui disait « oui prends tout Seigneur », et que ce soir on chante « je te donne tout », je voudrais vous interpeler sur la question que si je donne à Dieu, que j’ai tout rendu à Dieu alors l’Ennemi ne peut plus rien me prendre. L’Ennemi vient pour voler comme un usurpateur pour voler quel- que chose que vous n’avez pas rendu à Dieu, alors oui Il a un pouvoir sur vous, mais dans la mesure où ce que vous avez chanté ce soir « je te donne tout » est vrai, Il n’a plus d’emprise sur vous pour vous prendre quoi que ce soit.
Ce chant est à double tranchant : Dieu ne reprend que ce que vous Lui donnez généreusement, Il n’est pas un voleur pour vous prendre des choses. Dieu accepte le sacrifice volontaire que vous faites en Lui rendant tout. Si tout ce qu’Il vous a donné par amour, vous le Lui rendez par Amour, là Il peut faire des transformations, là Il peut restaurer des choses, Là Il peut commencer un travail selon sa volonté. Et tout ce que l’on garde pour nous, on laisse la possibilité à l’Ennemi de le voler. Lui Il vient pour voler dans le but de détruire. Lorsqu’on donne à Dieu c’est pour qu’Il puisse restaurer, reconstruire, restituer d’une façon différente, c’est là toute la différence. C’est un bon positionnement que nous de vous avoir : Dieu ne vous vole pas, ne reprend rien de force pour vous en priver, Dieu accepte ce que vous Lui redonnez de bon cœur. Il y a une différence entre redonner volontairement et se laisser voler.

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Plus que vainqueurs (16)

Par Corine et Michel ALLARD

Le sixième don est le don d’organisateur. La planification, l’accomplissement des tâches. Sa motivation est de coordonner les efforts et les ressources afin d’atteindre les buts visés. L’organisateur administre les ressources humaines et le pain. Il est capable de visualiser l’objectif final ainsi que de déléguer les tâches de manière adéquate. Ceci paraît un peu théorique mais c’est pour donner un aperçu des sept dons de motivation. Nous verrons des aspects plus pratiques par la suite. Il y a aussi le septième et dernier don, le don de miséricorde ou le don de compassion. Sa motivation est d’enlever la souffrance, partager les fardeaux des autres. Celui qui a ce don s’identifie mentalement et émotionnellement avec les sentiments des gens qui les entourent. Comme le serviteur qui se focalise sur les besoins matériels, le don de compassion se focalise sur la communion d’âme et sur le réconfort dans les moments de détresse. Dans un sens pratique, imaginez-vous qu’un membre de la communauté, notre ami Jean, vient d’être hospitalisé. Le serviteur qui vient le visiter lui dit « t’inquiètes pas, j’ai amené le courrier, j’ai arrosé les plantes et lavé la vaisselle », c’est bien qu’il ait pensé à ces détails-là. Celui qui a le don de prophétie dira « qu’est-ce que tu as à t’occuper des plantes et du courrier, lui il est peut-être malade parce qu’il a commis un péché. Qu’est-ce que Dieu veut lui dire, cette maladie serait-elle causée par un péché caché dans sa vie ». Vous voyez la différence ? Mais celui qui a le don de miséricorde dira « Oh mon pauvre ami, est-ce que tu souffres ? ». Le prophète a rare- ment de la compassion, il est préoccupé par autre chose. L’organisateur lui dira « te tracasses pas, j’ai trouvé quatre remplaçants pour faire ton boulot ! » (on sait pourquoi il est sur un lit d’hôpital ! Il est là suit à un épuisement. Celui qui a le don de l’enseignement lui dira « moi j’ai fait des recherches sur ta maladie et je crois pouvoir t’expliquer ce que tu as, t’inquiètes pas c’est pas aujourd’hui que tu vas mourir » ! Le donateur lui va dire « t’es couvert par une assurance maladie ? » il se soucie que la maladie n’entraîne un deuxième problème financier… Et le dernier, l’exhortateur « comment on peut utiliser ce qui t’arrive afin d’en aider d’autres dans le futur ?».

On voit que quand les 7 dons sont à l’œuvre, notre ami Jean n’a plus qu’à s’occuper de guérir. Il n’a pas à se soucier du courrier, de nourrir le chat, il y a quelqu’un qui s’en occupe déjà. Le prophète ne pense pas à cela, et quand on n’a pas la compréhension de l’exercice des autres dons, comment les autres fonctionnent et voient une situation par leurs dons… Et c’est là que cela crée des conflits. Imaginez que quand le miséricordieux est en train de cajoler le pauvre petit Jean, le prophète cela l’irrite parce que Jean est peut-être là à cause d’un péché caché, lui il veut savoir… Alors que Jean a besoin des deux : La compassion et la miséricorde. Après il est à l’écoute de ce que le prophète aura à dire ! Et c’est ce qui manque souvent dans les familles et les assemblées locales, on ne comprend pas que l’un voit les choses et l’autre pas. Ce midi quelqu’un a dit c’est beau tout cela, mais est-ce qu’il y a quelqu’un pour m’aider ? Moi je n’ai pas le don de service… Mais j’aime qu’on me rende service ! Ma femme l’a compris (elle m’apporte un verre d’eau ) c’est cela un des langages d’amour. Toutefois si je dois servir, je vais le faire., mais cela ne sera pas ma première motivation d’aller servir, c’est comme cela, et je ne suis pas plus mauvais que celui qui va servir spontanément. Parce que l’on a des charismes différents, des dons d’opération différents. Et c’est important que l’on découvre quel est notre don, nos propres charismes pour pouvoir servir le Corps de Christ. Imaginez-vous que Jean est à l’hôpital à cause d’un péché dans sa vie, et que seul la miséricorde vient le visiter, son péché ne sera jamais découvert. Sa guéri- son va prendre du temps et il risque de rechuter à cause d’un péché récurrent. Il est important d’avoir les sept dons d’opération qui se manifestent et alors c’est l’unité parfaite. Si le péché est révélé et qu’il n’a pas à s’inquiéter du courrier ni du chat, ni de son assurance santé sinon on organisera une collecte pour que les finances ne soient pas un problème, afin que tu guérisses au plus vite afin que tu puisses reprendre tes activités normales et revenir au sein de l’assemblée parce qu’on est concernés les uns par les autres.

Amen ! Dans quel don vous reconnaissez-vous ?

(Suite au prochain numéro)

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