Ezéchias, tu nous encourages !

Ezéchias, tu nous encourages !

Chères lectrices, chers lecteurs, quand j’ai établi l’agenda des rédacteurs de notre journal, j’étais loin de me douter que le thème de notre éditorial d’avril me serait imposé par l’actualité brûlante de ce début 2020. En effet depuis ce mois de mars, nous entendons parler de ce Coronavirus Covid-19 qui a envahi notre monde. Qu’il soit venu de Chine ou d’ailleurs, peu importe, mais aujourd’hui ses conséquences ont envahi notre quotidien et nous voici confinés dans nos maisons afin d’éviter la propagation du virus.

Parfois je me dis que nous vivons des moments surprenants. Qui aurait pu s’imaginer que l’activité du monde entier puisse être ainsi suspendue ? Personne. On se serait plutôt attendu à des guerres, des pénuries, des catastrophes naturelles, mais à une épidémies mondiale, cela non !
Si un tel événement se produit, n’est-ce pas le moment de changer nos mentalités ?

Le texte d’Esaïe 38:14-20 nous raconte l’histoire d’Ezéchias roi de Juda, grand et bon selon la Bible, qui fut victime d’une maladie qui devait normalement le conduire à la mort.

14 Je poussais des cris comme une hirondelle en voltigeant, Je gémissais comme la colombe ; Mes yeux s’élevaient languissants vers le ciel : O Eternel ! je suis dans l’angoisse, secours-moi ! 15 Que dirai-je ? Il m’a répondu, et il m’a exaucé. Je marcherai humblement jusqu’au terme de mes années, Après avoir été ainsi affligé. 16 Seigneur, c’est par tes bontés qu’on jouit de la vie, C’est par elles que je respire encore ; Tu me rétablis, tu me rends à la vie. 17 Voici, mes souffrances mêmes sont devenues mon salut ; Tu as pris plaisir à retirer mon âme de la fosse du néant, Car tu as jeté derrière toi tous mes péchés. 18 Ce n’est pas le séjour des morts qui te loue, Ce n’est pas la mort qui te célèbre ; Ceux qui sont descendus dans la fosse n’espèrent plus en ta fidélité. 19 Le vivant, le vivant, c’est celui-là qui te loue, Comme moi aujourd’hui ; Le père fait connaître à ses enfants ta fidélité. 20 L’Eternel m’a sauvé ! Nous ferons résonner les cordes de nos instruments, Tous les jours de notre vie, Dans la maison de l’Eternel.

Ezéchias était un roi puissant, même si Juda était un petit pays, mais il se confiait en Dieu et écoutait les prophètes qui lui parlaient de la part de l’Eternel. Un jour il tomba gravement malade. Il souffrait énormément et aucun médecin ne pouvait le soulager. Il était angoissé à l’idée de mourir. Et il a prié l’Eternel de le délivrer de la maladie.

Suite à cette maladie et à sa guérison, plusieurs changements sont intervenus dans sa vie :

Voici le Coronavirus et ses 6 leçons.

Première leçon

Je poussais des cris…, Je gémissais… (v14)

Le roi Ezéchias témoigne ici de sa douleur, de ses souffrances et de son impuissance face à cette maladie qui l’assaille. Et face à elle, il ne peut que se tourner vers son Dieu. Les médecins sont impuissants et Il sait vers quelle issue sa maladie le conduit : la mort. Mais il sait aussi en qui il croit. Tout puissant qu’il est en Juda, le seul qui puisse lui venir en aide c’est l’Eternel. Aujourd’hui, demandons à notre Dieu son aide. Jésus a démontré en venant incarner Dieu sur terre qu’il pouvait guérir nos pires maladies, qu’elles soient physiques, spirituelles ou morales. Alors gardons foi en Dieu car l’intercession de son Fils auprès de Lui est efficace.

Deuxième leçon

Je marcherai humblement (v15)

Chers amis, chères amies, de tels événements nous montrent combien nous sommes fragiles et que la mort peut nous emporter facilement. Lorsque le Roi Ezéchias déclare suite à sa guérison « Je marcherai humblement », Cela signifie qu’il réalise qu’auparavant il manquait d’humilité, qu’il était trop sûr de lui et se croyait fort de sa position.

Voilà qui m’évoque notre monde d’aujourd’hui qui se croit si fort, où on ne désire qu’une chose, avoir de plus en plus d’argent, de pouvoir, de plaisir, etc. Et pour cela on se confie dans la technologie, la médecine et les finances. Mais le pire, c’est qu’on rejette Dieu, le grand « coupable de tous nos malheurs ». Et alors on se préoccupe si peu de ce qui se passe autour de nous.

Il faut de tels événements pour qu’on se rende compte qu’autour de nous il y a des gens qui vivent, mais aussi qu’ils vivent sans Dieu.

On ne sait pas d’où vient ce virus, mais notre mode de vie n’en est-il pas la source ? La pollution, les conditions de vie dégradées, la mondialisation, l’usage répété d’antibiotiques puissants pour de simples infections, etc.

Notre monde a perdu l’humilité devant Celui qui a créé toutes choses. Le monde a fait n’importe quoi avec ce que Dieu lui a donné. Depuis la Genèse l’homme a désiré la connaissance et Dieu la lui a accordée mais cela entraîne des conséquences. Il faut beaucoup de sagesse pour utiliser cette connaissance et ne pas faire n’importe quoi. Malheureusement, l’homme aurait dû rechercher la sagesse plutôt que la connaissance. Mais au contraire l’homme s’est retourné contre Dieu et lui déclare « Tu n’existes pas ! » au lieu de trouver auprès de Lui le conseil et la sagesse.

Il nous faut retrouver l’humilité face à Dieu, c’est ainsi que nous recevrons la sagesse de Dieu et son conseil.

Troisième leçon

Suite à sa guérison le roi Ezéchias déclare

« C’est par les bontés de Dieu que nous jouis- sons de la vie » (v16).

Au moment où j’écris ces quelques lignes, nous sommes le 21 mars, le printemps a commencé, derrière chez moi, un magnolia est en fleur, toutes ses branches en portent, aucun centimètre carré n’est resté à nu ! Qui a fait fleurir cet arbre ? Dieu a programmé la nature pour qu’il en soit ainsi. Toutes les choses que nous mangeons ou buvons viennent de ce que Dieu a fait. Notre vie même nous la Lui devons et tout ce que nous possédons ! Mais nous l’oublions si souvent !

Peut-être le roi Ezéchias, du haut de son trône, se croyait-il tout puissant ? Mais la maladie l’a ramené à la réalité. Il a vraiment réalisé que notre vie nous est donnée par Dieu, ce n’est pas un droit, c’est un don. Alors prenons-en soin en nous gardant des excès qui lui font du tort !

Dans notre monde, nombre de personnes croient que c’est à leurs seuls mérites qu’elles doivent de vivre bien, d’avoir du succès. Mais c’est une grave erreur, car tout nous est donné de la part de Dieu. Quelle que soit notre puissance, notre renommées, nos mérites, tout n’est que grâce. Et cela l’homme veut l’oublier ! Il se croit si intelligent, si puissant, alors il nie l’importance et l’action de Dieu, surtout s’il ne croit pas en Lui. Et on en voit les conséquences ! Nous-mêmes et notre monde avons été créés par Dieu et nous lui devons la vie. Apprenons-donc à vivre autrement.

Quatrième leçon

Le roi Ezéchias déclare encore

« Ce sont les vivants qui louent Dieu » (v19).

Nous entendons parler aux infos de tous ces morts causés par le virus. Bien sûr beaucoup en guérissent, gloire à Dieu ! Mais aussi d’autres en meurent. Voilà qui me fait penser que nous avons à prier, à intercéder avec persévérance pour que de nombreuses guérisons arrivent.

Ezéchias n’évoque-t-il pas aussi cette dimension d’intercesseur et d’adorateurs qui est si loin des préoccupations de ce monde d’aujourd’hui ?

Nous qui sommes vivants, n’attendons pas simplement que le corps médical fasse son œuvre mais intercédons pour eux et pour les malades. Afin que ces sur-« vivants » puissent aussi louer Dieu .

Cinquième leçon

C’est l’Eternel qui l’a sauvé (v20a)

Le roi Ezéchias loue Dieu pour sa guérison. Car c’est à Dieu qu’il l’attribue, à personne d’autre. Bien sûr, les médecins, les infirmières, tout le personnel de soin sont intervenus pour une part dans ce processus de guérison, mais c’est Dieu qui les a qualifiés et qui a guidé leurs mains, et là où leurs soins restent limités dans leurs effets, Dieu accomplit alors ce qui est impossible.

Sixième leçon

Le roi Ezéchias louera toujours Dieu (v20b)

Oui Dieu est digne de louange tous les jours de notre vie comme le dit le roi Ezéchias. Et nous devons toujours Lui adresser une louange digne de ce qu’Il est pour nous : un Dieu plein d’amour et de compassion pour chacun d’entre nous.

Conclusion

Comme le roi Ezéchias, apprenons à honorer notre Dieu, gardons foi en Lui et Il nous accompagnera dans l’épreuve jusqu’à ce que nous en sortions et au-delà.

Je vous invite donc à conclure par cette louange exprimée par le roi David, au travers de ce très beau texte qu’est le Psaume 91 (version NBS)

1 Celui qui habite au secret du Très-Haut repose à l’ombre du Puissant. 2 Je dis au SEIGNEUR : Mon abri et ma forteresse, mon Dieu en qui je mets ma confiance ! 3 Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste terrible. 4 Il te couvrira de son plumage, tu trouveras un abri sous ses ailes ; sa loyauté est un grand bouclier et une cuirasse. 5 Tu ne craindras ni la frayeur de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, 6 ni la peste qui marche dans l’obscurité, ni l’épidémie qui frappe en plein midi.

Gardons foi dans notre Seigneur et Il sau- ra nous tirer de ce mauvais pas. Ne nous laissons pas effrayer ni désespérer par ces moments d’épreuve. Le Seigneur saura les utiliser pour nous faire progresser, découvrir de nouvelles manières de le servir et d’aider les autres. Car c’est Lui qui préside à notre destinée. Confions-nous en Dieu.

Que le Seigneur vous bénisse toutes et tous.

Votre frère Joël Misen

 

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Quelle vision pour 2020 ?

Avons-nous besoin d’une nouvelle vision pour cette nouvelle année ? Ou allons-nous renouveler notre ancienne vision ?

Je me rappelle, un moment donné dans ma vie chrétienne, j’avais fait cette prière : ‘Seigneur, j’ai besoin d’une nouvelle motivation, donne-moi une nouvelle vision, que je vive une nouvelle dimension…’

Puis bizarrement, Dieu m’avait parlé à travers un vieux gospel : ‘Cette bonne vieille religion, était bonne pour ma mère, était bonne pour mon père, elle est bonne aussi pour moi’ !

Dans Actes 26 nous lisons le récit de la défense de Paul devant le roi Agrippa. Il aura une très belle phrase au verset 19 : ‘Je n’ai point résisté à la vision céleste’ !

Sur le chemin de Damas, alors qu’il persécutait encore l’Eglise, Paul a eu une vision. Cette vision le motivera encore des années plus tard. Elle le motivera quand tout est bien, et aussi quand tout ira mal, pendant le succès, comme la persécution, jusqu’à son supplice.

Souvent, le temps, l’usure, l’habitude et aussi les épreuves et déceptions aidant, le chrétien perd son premier enthousiasme, comme ces chrétiens d’Ephèse dans Apoc. 2:4.

Pour Paul même au tribunal, il ne perd pas sa première vision et la séancse transfor- me en réunion d’évangélisation ! Sa vision n’était pas ternie, les caractéristiques en étaient toujours intactes : C’était d’abord :

1. La vision de Jésus

Paul raconte en détail sa rencontre avec le Christ ressuscité sur le chemin de Damas : ‘Vers le milieu du jour, ô roi, je vis en chemin resplendir autour de moi et de mes compagnons une lumière venant du ciel dont l’éclat surpassait celui du soleil. Nous tombâmes tous par terre et j’entendis une voix qui me disait en langue hébraïque : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.

Je répondis : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes !’ (Actes 26 : 13 à 16)

L’appel de Jésus est fort : Jésus lui dit d’arrêter de ‘regimber contre les aiguillons’, allusion à la technique du labour : on attachait à l’attelage des bœufs et des piquots qui les empêchaient de reculer. Vivre sans Christ est vivre à reculons, sans utilité, dans l’absurdité et l’autodestruction.

C’était une vraie rencontre avec une vraie personne entamant un vrai dialogue.

Il dira aux Philippiens : ‘J’ai été saisi par Christ’ (Phil. 3 : 12) !

Sa rencontre n’était pas avec un petit Jésus à notre image, pas un Jésus fantaisiste ou idéaliste. C’était le vrai Jésus historique, le Jésus de Nazareth (vs 9). Sans avoir assisté à la crucifixion, il savait que c’était le Christ crucifié, ressuscité et glorifié (vs 23). Il était Dieu Tout Puissant.

Avons-nous gardé intact la conviction, la pas- sion pour le Seigneur telles qu’à l’époque de notre conversion, ou avons-nous oublié notre premier zèle ? A l’époque on était tout feu tout flammes, on allait révolutionner le monde, puis qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Que le Seigneur nous renouvelle !

2. Une vision du monde perdu

D’emblée Christ charge Paul d’une mission importante envers les perdus :
‘Je t’envoies vers les païens afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière, de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés’ (vs 16 à 18) ! D’aucuns, avec pareille vision, décideraient de s’enfermer dans un couvent ! Mais l’appel de Jésus est précis : ‘Lève-toi, entre dans la ville’ (Actes 9 : 6).

Les choses iront vite pour Paul : il recouvre la vue, est rempli du Saint-Esprit, est baptisé et témoigne inlassablement à Damas, puis à Jérusalem, en Césarée, Tarse et Antioche comme point de départ pour le voyage missionnaire.

Paul avait compris l’urgence de sa mission. Il dira aux Corinthiens : ‘Malheur à moi, si je n’annonce pas l’Evangile’ (1 Cor. 9 : 16)

Son but sera ‘d’amener à l’obéissance de la foi tous les païens’ (Rom. 1 : 5) !

Son ambition sera Rome : ‘J’ai le vif désir de vous annoncer l’Evangile, à vous qui êtes à Rome’ (Rom. 1 : 15) et plus loin encore : l’Espagne (Rom. 15 : 24, 26), même la Gaule, selon une autre source historique.

Les chrétiens lui occasionnaient souvent des soucis (2 Cor. 11 : 28), mais évangéliser était pour lui une priorité. Jésus aussi savait quitter les 99 brebis en sécurité pour sauver la brebis perdue (Luc 15:4à7,Jean10:16).

Oswald Smith a dit : ‘Pourquoi les gens entendraient-ils deux fois l’Evangile alors qu’il y en a encore qui ne l’ont pas entendue une seule fois’ ? Ça fait réfléchir.

Déjà, là où nous vivons, avec les voisins, les collègues, la famille… n’y en a-t-il pas qui n’ont jamais entendu la Bonne Nouvelle ?

Cette vision du monde sans Dieu, d’un monde en perdition, ne devrait pas s’affaiblir en 2020, face à l’urgence.

Il arrive, après des années de vie chrétienne, qu’on n’ait plus que des amis chrétiens. On ne parle plus qu’à des chrétiens… on s’enferme dans une tour d’ivoire, alors que le monde qui nous entoure n’a que nous pour être évangélisé.

Là aussi, puisse le Seigneur renouveler en nous l’audace du début.

Finalement, la vision de Paul se caractérise par une passion pour l’Eglise :

3. Une vision de l’Eglise

Lors de cette première vision Jésus interpelle Paul avec les mots : ‘Saul, Saul, pourquoi me persécutes- tu’ (Actes 9 : 4, 26 : 14).

Paul persécutait les chrétiens. C’est que Christ ici s’identifie à Son peuple. La Tête parle pour le corps. Déjà Esaïe avait prophétisé la postérité de Jésus (Es. 53 : 10). Jésus lui-même a dit qu’il bâtirait son église (Matth. 16 : 18). C’est à Antioche que Paul participe pleinement et activement à une vie d’église (Actes 13 : 1, 2).

Désormais, partout où il passe, il laisse derrière lui une église organisée : ‘Ils firent nommer des anciens dans chaque église’ (Actes 14 : 23). L’importance qu’il y consacre se voit aux nombres de références pour le mot ‘église(s)’ dans ces épitres : 1 Corinthiens : 20 ; 2 Corinthiens : 9 ; Ephésiens : 9 ! Il dira à Tite, jeune pasteur, d’organiser l’église ‘dans chaque ville’ (Tite 1 : 5).

Une étude approfondie sur les buts de ces communautés démontre qu’elles servaient à l’adoration, l’évangélisation (l’implantation de nouvelles églises), le perfectionnement des saints et l’influence sociale dans la société.

Aimer l’église, c’est donc participer à son rayonnement. Que le Seigneur nous aide à être actif à sa gloire. Retourner en arrière serait se faire du tort. Nous ne voulons pas nous réunir pour devenir pire (1 Cor. 11 : 17). Nous attendons l’accomplissement de meilleures promesses (Hébreux 6 : 12).

Bien sûr Paul aura d’autres visions. Il sera ravi jusqu’au troisième ciel, et là, dans ce paradis, il est entré dans le secret de Dieu. Mais cette expérience extraordinaire pouvait l’enorgueillir (2 Cor. 12 : 1 à 10). La marche avec Dieu est un chemin d’aventures. Il n’y a pas de stéréotypie avec Dieu : les expériences que nous faisons avec lui varient comme nos visages. Toute nouvelle expérience est comme un nouveau défi. Bien sûr nos expériences ne doivent pas dépasser la Parole de Dieu.

Dieu aussi nous ramène souvent à nos pre- miers engagements pris avec lui. C’est le cas chez Abraham : plusieurs fois, avec les années qui passent, Dieu lui rappelle sa première vision pour qu’elle neternissepas(Genèse12:1à3,7;13:15,16; 15:4,5,18;17:1à8;18:17,18,19etc.).

C’est tout le conseil que Paul donnera à Timothée, son enfant selon la foi :

‘Ranime la flamme du don de Dieu’ (2 Tim. 1 : 6) ; ‘Garde le bon dépôt’ (2 Tim. 1 : 14) ; ‘Le solide fondement posé par Dieu subsiste’ (2 Tim. 2 : 19) ; ‘Toi, demeure dans les choses que tu as apprises et reconnues certaines, sachant de qui tu les a appri- ses : dés ton enfance, tu connais les saintes lettres qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ’ (2 Tim. 3 : 14, 15).

Que ce soit aussi notre prière en ce début d’année :

Seigneur, renouvelle en nous la vision de ta grandeur. Tu es Sauveur et Seigneur. Rien n’est étonnant de ta part. Nous voulons retrouver la foi en ta toute-puissance.

Nous voulons aussi retrouver cette conscience d’un monde qui se perd. Renouvelle en nous ce désir de proclamer la Bonne Nouvelle du salut, sans gêne, saisissant chaque occasion.

Renouvelle en nous la vision du nouveau peuple de Dieu qui est ton Eglise. Nous voulons une part active dans la réalisation de tes projets pour elle : qu’elle soit adorante, aimante, en constant progrès, témoin de ta grâce.

Tout pour ta gloire seule. Amen.

Bonne année 2020 bénie dans le Seigneur.

Votre frère Paul Tinlot

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