Nous vivons dans une époque où nous sommes personnellement témoins des bouleversements qui concernent notre monde. Ces bouleversements sont en grande partie la conséquence de notre rôle irresponsable dans l’exploitation des ressources naturelles. Au plan scientifique, la connaissance a augmenté considérablement comme jamais auparavant. Suite à cette connaissance et au progrès de la technologie qui en résulte, l’homme du monde cherche à assouvir son vieux rêve de créer, comme Dieu, son propre homme, le robot en l’occurrence, plus fort, plus intelligent, plus beau pour rem- placer l’Homme que Dieu a créé qu’il considère faible et incapable dans bien des domaines. Si beaucoup de robots sont, sans doute, utiles à la production industrielle, d’autres, en formes humanoïdes, sont créés à la ressemblance de l’Homme pour servir l’homme dans ses faiblesses et dans ses plaisirs y compris sexuels. Ce sont tous ces changements qui suscitent des angoisses et perturbent bien des gens.
Chez nous en Belgique, depuis près de 2 mois, tous les jeudis, les élèves du secondaire, maintenant rejoints par ceux du supérieur, et parfois même par certains du primaire, sèchent les cours pour manifester leur souci du futur pour la planète Terre. Ce souci est d’autant plus justifié que les signaux du changement climatique deviennent de plus en plus évidents chaque jour (des saisons qui se dérèglent, les températures qui deviennent imprévisibles, les glaciers qui fondent à vue d’œil, le niveau des océans qui monte, des réfugiés climatiques rescapés des îles submergées sont de plus en plus accueillis, etc.).
En 2015 à Paris, le GIEC (Groupe d’Experts Inter-gouvernemental pour l’Évolution du Climat) a adopté un accord, appelé ‘Accord de Paris’ qui fixe un cadre ambitieux et robuste pour l’action climatique à l’échelle internationale pour les décennies à venir. Il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de manière à limiter l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux pré-industriels, en s’efforçant de ne pas dépasser 1,5 °C. Dans 100 ans, si rien n’est fait rien ne sera comme avant. Les mêmes jeunes, qui aujourd’hui manifestent leur inquiétude dans les rues pour le climat et le futur, ne savent plus qui est Dieu, qui est Jésus-Christ, tellement le Créateur a été chassé de l’école et poussé dans la sphère familiale au profit d’autres dieux (jeux vidéo, réseaux sociaux, sports, musique etc.) qui ne peu- vent ni sauver ni garantir l’avenir.
Pourtant c’est Dieu qui, après l’avoir créé, a placé l’Homme sur la terre en le chargeant d’en prendre soins (L’Éternel Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden pour qu’il le cultive et le garde) Ge 2.15.
Malgré tous ces bouleversements, le Dieu qui a créé les cieux et la terre ainsi que tout l’univers ne change pas. En Hébreux 13.8, la Bible dit : ‘Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité.’ Ce qui veut dire que Dieu ne change pas. Le Dieu qui a été à la création du monde, le Dieu qui a choisi Israël comme son peuple, c’est le même Dieu qui, nous a sauvés en Jésus-Christ et qui sauve encore aujourd’hui tout celui ou toute celle qui vient à Lui. Il ne vieillit pas, Il n’a pas de petits enfants, Il n’a que des enfants, des fils et des filles qu’Il aime tant. L’apôtre Jacques écrit : ‘16 Ne vous y trompez pas, mes frères et sœurs bien-aimés : 17 tout bienfait et tout don parfait viennent d’en haut ; ils descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni changement ni l’ombre d’une variation, Jacques 1.16-17.
Déjà dans l’A.T., Dieu affirme qu’Il est le Seul Dieu et qu’Il ne change pas : ‘4 Qui a accompli cela ? Qui l’a mis en œuvre ? C’est celui qui a convoqué les générations dès le commence- ment : c’est moi, l’Éternel, qui suis le premier, et je serai encore le même avec les générations à venir,’ Es 41.4.
‘11 C’est moi, moi seul qui suis l’Éternel, et il n’y a aucun sauveur en dehors de moi, Es 43.11.
Alors, avant de s’inquiéter pour l’avenir de la terre, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose, il faut que chacun s’inquiète d’abord pour son propre avenir. Car en dehors du Dieu créateur, il n’y a pas de salut. En Actes 4.10,12 ; la Bible dit clairement ce qui suit :
11 Jésus est la pierre rejetée par vous qui construisez et qui est devenue la pierre angulaire.
12 Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.’
Ainsi donc, le Dieu créateur ne poursuit qu’un seul but, sauver l’Homme qu’Il a créé à son image et à sa ressemblance (‘Ge 1.27 : Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu. Il créa l’homme et la femme). À toute époque, Il manifeste son amour pour l’être humain et en cela aussi, Il ne change pas. Bonnes lecture et réflexion.
Floribert Muzembe