Noël et ses marchés, quel engouement!

Le mois de décembre, pour les chrétiens annonce Noël. Son arrivée prochaine ne laisse d’ailleurs personne indifférent. Partout les gens s’activent à préparer Noël en famille, en communauté ou entre amis tout simplement.

En 2016, à la même époque, je vous ai parlé de l’arbre de Noël, un événement que nous voyons agiter les gens jusque dans les sphères publiques. Celui de Bruxelles a été présenté il y a quelques jours.

Aujourd’hui, c’est un autre aspect de Noël que je vous dévoile. Il s’agit des marchés de Noël. Contrairement aux simples commerçants qui cherchent à attirer les clients avec leurs décorations de Noël sur les façades des magasins, voire même à l’intérieur, les marchés de Noël sont de véritables institutions où chacun est connu pour ses spécificités propres.

Sur Internet, j’ai cherché à savoir quels étaient les cinq plus beaux et plus importants marchés de Noël en Europe. Si je n’étais pas surpris pour l’un d’eux, je l’ai été pour les quatre autres. Voici comment ils se présentent.

1. Le marché de Noël de Strasbourg

Celui qui ne m’a pas surpris du tout, c’est l’incontournable marché de Noël de Strasbourg qui est régulièrement élu plus beau marché de Noël de l’Europe par l’organisation « European Best Destinations ». Avec ses 300 chalets, il est apprécié pour sa tradition culinaire représentée par de savoureux gâteaux en forme de lune, d’étoile ou de cœur, appelés bredeles depuis le premier Christkindelsmärik (en alsacien) en 1570.

2. Le marché de Noël de Nuremberg

Le Christkindlesmarkt (en allemand) de Nuremberg est le plus important des marchés de Noël d’Allemagne où ils sont plus nombreux qu’ailleurs. C’est un festival des saveurs où l’on déguste des Lebkuchen (pain d’épice), du Glühwein (vin chaud) épicé à la cannelle et aux clous de girofle et des incontournables Bratwurst (saucices grillées). Il se tient à la place du Hauptmarkt depuis 1628.

3. Le marché de Noël de Skansen

Ce village de Noël, le premier musée en plein air à avoir été créé en 1891, est composé de 150 maisons traditionnelles représentant tous les coins de la Suède. Il devient féerique dès que la neige tombe.

4. Le marché de Noël de Bruxelles

Bien réussi, le marché de Noël de Bruxelles est une création récente qui concentre les meilleures traditions européennes de Noël en tant que capitale de l’Europe. Avec ses 240 stands, il offre à ses visiteurs des « Plaisirs d’hiver ». On peut y boire du Glögg (vin chaud) suédois, y manger les speculoos et tant d’autres choses. Ce marché est dressé à la Grand’Place de Bruxelles.

5. Le marché de Noël de Zurich

Le Christkindlimarkt (en suisse alémanique) est le plus grand marché de Noël couvert d’Europe. Il est situé au sein de la gare de Zurich, dans le grand hall. Avec ses 150 stands, ce marché offre aux visiteurs un cadre enchanteur.

6. Marché de Noël de Liège

A côté de ces cinq marchés bien classés en Europe, je vous présente aussi le marché de Noël de Liège, notre ville. Il est un des plus anciens marché de Noël de Belgique. Avec ses 190 chalets, il se tient dans deux places de la ville : la Place Saint Lambert et la Place du Marché. On y savoure de produits locaux tels que les bonbons massepain, le vin chaud, la bière, le chocolat, le pain d’épice etc.

En conclusion

On est émerveillé par tous ces cadres enchanteurs des marchés de Noël. Mais je me suis quand même posé cette question qui me taraude dès le départ. C’est la question de savoir si ces marchés ont été fondés en période de Noël qu’ils en ont hérité le nom, ou si c’est à partir de la fête de Noël qu’ils ont été fondés. A mon humble avis, il me semble que c’est à partir de la fête de Noël qu’ils ont été fondés.

Cela me fait penser à un verset biblique de l’apôtre Paul dans 2Timothée 3.5 (version Semeur) qui dit ceci : « Certes, ils resteront attachés aux pratiques extérieures de la religion mais, en réalité, ils ne voudront rien savoir de ce qui en fait la force ».

C’est la caractéristique même du postmodernisme européen où l’on cherche à sauver les cathédrales à coup de milliards à l’instar de la cathédrale Notre Dame de Paris, mais où la foi chrétienne est bannie des lieux publics et reléguée au cercle privé.

Quant à moi, je rêve d’un jour où les chrétiens, après avoir visité ensemble un marché de Noël, pourraient chanter les cantiques de Noël et ensuite évangéliser les gens venus les écouter.

Ainsi, on pourra joindre l’utile à l’agréable.

Joyeux Noël à toutes et tous.

Floribert Muzembe

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Le monde qui change face au Dieu immuable !

Nous vivons dans une époque où nous sommes personnellement témoins des bouleversements qui concernent notre monde. Ces bouleversements sont en grande partie la conséquence de notre rôle irresponsable dans l’exploitation des ressources naturelles. Au plan scientifique, la connaissance a augmenté considérablement comme jamais auparavant. Suite à cette connaissance et au progrès de la technologie qui en résulte, l’homme du monde cherche à assouvir son vieux rêve de créer, comme Dieu, son propre homme, le robot en l’occurrence, plus fort, plus intelligent, plus beau pour rem- placer l’Homme que Dieu a créé qu’il considère faible et incapable dans bien des domaines. Si beaucoup de robots sont, sans doute, utiles à la production industrielle, d’autres, en formes humanoïdes, sont créés à la ressemblance de l’Homme pour servir l’homme dans ses faiblesses et dans ses plaisirs y compris sexuels. Ce sont tous ces changements qui suscitent des angoisses et perturbent bien des gens.

Chez nous en Belgique, depuis près de 2 mois, tous les jeudis, les élèves du secondaire, maintenant rejoints par ceux du supérieur, et parfois même par certains du primaire, sèchent les cours pour manifester leur souci du futur pour la planète Terre. Ce souci est d’autant plus justifié que les signaux du changement climatique deviennent de plus en plus évidents chaque jour (des saisons qui se dérèglent, les températures qui deviennent imprévisibles, les glaciers qui fondent à vue d’œil, le niveau des océans qui monte, des réfugiés climatiques rescapés des îles submergées sont de plus en plus accueillis, etc.).
En 2015 à Paris, le GIEC (Groupe d’Experts Inter-gouvernemental pour l’Évolution du Climat) a adopté un accord, appelé ‘Accord de Paris’ qui fixe un cadre ambitieux et robuste pour l’action climatique à l’échelle internationale pour les décennies à venir. Il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de manière à limiter l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux pré-industriels, en s’efforçant de ne pas dépasser 1,5 °C. Dans 100 ans, si rien n’est fait rien ne sera comme avant. Les mêmes jeunes, qui aujourd’hui manifestent leur inquiétude dans les rues pour le climat et le futur, ne savent plus qui est Dieu, qui est Jésus-Christ, tellement le Créateur a été chassé de l’école et poussé dans la sphère familiale au profit d’autres dieux (jeux vidéo, réseaux sociaux, sports, musique etc.) qui ne peu- vent ni sauver ni garantir l’avenir.

Pourtant c’est Dieu qui, après l’avoir créé, a placé l’Homme sur la terre en le chargeant d’en prendre soins (L’Éternel Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden pour qu’il le cultive et le garde) Ge 2.15.

Malgré tous ces bouleversements, le Dieu qui a créé les cieux et la terre ainsi que tout l’univers ne change pas. En Hébreux 13.8, la Bible dit : ‘Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité.’ Ce qui veut dire que Dieu ne change pas. Le Dieu qui a été à la création du monde, le Dieu qui a choisi Israël comme son peuple, c’est le même Dieu qui, nous a sauvés en Jésus-Christ et qui sauve encore aujourd’hui tout celui ou toute celle qui vient à Lui. Il ne vieillit pas, Il n’a pas de petits enfants, Il n’a que des enfants, des fils et des filles qu’Il aime tant. L’apôtre Jacques écrit : ‘16 Ne vous y trompez pas, mes frères et sœurs bien-aimés : 17 tout bienfait et tout don parfait viennent d’en haut ; ils descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni changement ni l’ombre d’une variation, Jacques 1.16-17.

Déjà dans l’A.T., Dieu affirme qu’Il est le Seul Dieu et qu’Il ne change pas : ‘4 Qui a accompli cela ? Qui l’a mis en œuvre ? C’est celui qui a convoqué les générations dès le commence- ment : c’est moi, l’Éternel, qui suis le premier, et je serai encore le même avec les générations à venir,’ Es 41.4.
11 C’est moi, moi seul qui suis l’Éternel, et il n’y a aucun sauveur en dehors de moi, Es 43.11.

Alors, avant de s’inquiéter pour l’avenir de la terre, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose, il faut que chacun s’inquiète d’abord pour son propre avenir. Car en dehors du Dieu créateur, il n’y a pas de salut. En Actes 4.10,12 ; la Bible dit clairement ce qui suit :

11 Jésus est la pierre rejetée par vous qui construisez et qui est devenue la pierre angulaire.
12 Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.’

Ainsi donc, le Dieu créateur ne poursuit qu’un seul but, sauver l’Homme qu’Il a créé à son image et à sa ressemblance (‘Ge 1.27 : Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu. Il créa l’homme et la femme). À toute époque, Il manifeste son amour pour l’être humain et en cela aussi, Il ne change pas. Bonnes lecture et réflexion.

Floribert Muzembe

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