Pâques 2019

Pâques 2019

Ah ! Le mois d’avril est déjà là, le mois du renouveau !

Depuis ce mercredi 20 mars, nous sommes entrés de plein pied dans le printemps 2019. Comme le temps passe vite ! Le soleil, la lumière, la nature qui renaît, avec ses couleurs chatoyantes, quel bonheur que le printemps !

Les activités d’extérieur reprennent et nos enfants se réjouissent de pouvoir à nouveau profiter du soleil. La nature sort de sa torpeur et les fleurs sortent petit à petit de leurs écrins, nous émerveillant par tant de couleurs et de beauté.

Le mois d’avril pour les chrétiens, c’est aussi le mois de la fête de Pâques, de la crucifixion et surtout de la résurrection. Au fond, chers lecteurs et lectrices, c’est le mois du renouveau, du change- ment, de la renaissance.

En effet, la crucifixion suivie de la résurrection nous montrent un change- ment radical dans notre relation avec Dieu : En Jésus-Christ, il est devenu un Dieu plus proche qu’Il ne l’avait jamais été auparavant dans toute l’histoire bibli- que.

Même si dans l’Ancien Testament, Dieu voulait vivre avec son peuple, dans le Nouveau Testament, en Jésus-Christ il est devenu plus proche encore de nous, et cela personnellement. Plus be- soin de multiples intermédiaires comme les juges ou les prophètes, mais un seul et unique : Jésus-Christ. Emmanuel, Dieu avec nous.

Autre changement important obtenu par le biais de la Résurrection : Nous bénéficions d’une vie nouvelle, comme l’évoque ce témoignage :

« Je pense avoir réussi à vous persuader que la religion chrétienne n’est qu’un opium destiné aux masses incultes pour les aider à se contenter de moins que leurs droits, et que Jésus n’est qu’un mythe. » Ainsi concluait un conférencier libre-penseur, lors d’une causerie où il avait exposé tous ses arguments pour démolir la Bible.

Un mineur se leva et déclara : « Mon- sieur, je ne sais pas ce que c’est qu’un mythe. Ce que je sais, c’est qu’il y a trois ans, mon foyer était un taudis, ma femme et mes enfants vivaient dans la misère. Je buvais, je jurais, je blasphémais, j’étais un voyou. Puis, un jour, quelqu’un m’a parlé de l’amour de Dieu, qui s’est révélé en Jésus mort sur la croix pour mes péchés. Depuis, tout est changé. Nous habitons un logement convenable, j’aime ma femme et mes enfants. Je ne bois plus. Ma vie a été transformée parce que j’ai reçu Jésus pour mon Sauveur. Monsieur, ajouta le mineur rayonnant, si tout ce que vous venez de dire est vrai, je vous prie de me donner l’explication de ce qui s’est passé en moi. »

Nous ignorons quelle réponse fit le conférencier. Mais l’Écriture fournit l’explication demandée :

« Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle créature : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ; et toutes sont du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même. »

(2 Corinthiens 5:17)

Oui chers amis, à Pâques, nous avons reçu quelque chose de neuf : un Dieu qui nous aime d’un amour sans pareil. A nous qui étions si enfoncés dans notre péché, Dieu a pourvu en un Sauveur, pas seulement pour notre éternité, mais aussi dans notre présent. C’est ce que montre ce témoignage.

Avant que la Pâque chrétienne n’existe, la Pâque juive (pessa’h) rappelait la libération du peuple hébreux lors de sa sortie d’Egypte, car en effet, Dieu au travers des dix plaies a su convaincre Pharaon de laisser aller son peuple. Imaginez ce que cela a été pour eux de sortir de plusieurs décennies d’esclavage et de découvrir la liberté.

Pour nous chrétiens, cette fête célèbre la mort et surtout la résurrection du Seigneur,

preuve de l’amour de Dieu allant jusqu’à donner son propre Fils en rançon de notre condamnation. En Jésus, Il nous a donné un compagnon de tous les jours en qui nous pouvons nous confier.

Printemps, Pâque juive et chrétienne sont les ingrédients d’un renouveau sans pareil. De l’esclavage d’Egypte à celui de nos propres vies, il n’y a qu’un pas, et ils montrent qu’un temps de renouveau est possible, un printemps où notre vie prend un nouvel essor transformant la laideur en beauté, la pauvreté en richesse, la tristesse en joie…

1 Venez, chantons avec allégresse à l’Eternel ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut.
2 Allons au-devant de lui avec des louanges, Faisons retentir des cantiques en son honneur !

3 Car l’Eternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. (Psaume 95:1-3)

Chers amis, verrez-vous cette année dans la fête de Pâques, une opportunité de vie, de joie, de nouveauté ? C’est ce que je vous invite à découvrir.

Votre frère Joël Misen

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Le monde qui change face au Dieu immuable !

Nous vivons dans une époque où nous sommes personnellement témoins des bouleversements qui concernent notre monde. Ces bouleversements sont en grande partie la conséquence de notre rôle irresponsable dans l’exploitation des ressources naturelles. Au plan scientifique, la connaissance a augmenté considérablement comme jamais auparavant. Suite à cette connaissance et au progrès de la technologie qui en résulte, l’homme du monde cherche à assouvir son vieux rêve de créer, comme Dieu, son propre homme, le robot en l’occurrence, plus fort, plus intelligent, plus beau pour rem- placer l’Homme que Dieu a créé qu’il considère faible et incapable dans bien des domaines. Si beaucoup de robots sont, sans doute, utiles à la production industrielle, d’autres, en formes humanoïdes, sont créés à la ressemblance de l’Homme pour servir l’homme dans ses faiblesses et dans ses plaisirs y compris sexuels. Ce sont tous ces changements qui suscitent des angoisses et perturbent bien des gens.

Chez nous en Belgique, depuis près de 2 mois, tous les jeudis, les élèves du secondaire, maintenant rejoints par ceux du supérieur, et parfois même par certains du primaire, sèchent les cours pour manifester leur souci du futur pour la planète Terre. Ce souci est d’autant plus justifié que les signaux du changement climatique deviennent de plus en plus évidents chaque jour (des saisons qui se dérèglent, les températures qui deviennent imprévisibles, les glaciers qui fondent à vue d’œil, le niveau des océans qui monte, des réfugiés climatiques rescapés des îles submergées sont de plus en plus accueillis, etc.).
En 2015 à Paris, le GIEC (Groupe d’Experts Inter-gouvernemental pour l’Évolution du Climat) a adopté un accord, appelé ‘Accord de Paris’ qui fixe un cadre ambitieux et robuste pour l’action climatique à l’échelle internationale pour les décennies à venir. Il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de manière à limiter l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux pré-industriels, en s’efforçant de ne pas dépasser 1,5 °C. Dans 100 ans, si rien n’est fait rien ne sera comme avant. Les mêmes jeunes, qui aujourd’hui manifestent leur inquiétude dans les rues pour le climat et le futur, ne savent plus qui est Dieu, qui est Jésus-Christ, tellement le Créateur a été chassé de l’école et poussé dans la sphère familiale au profit d’autres dieux (jeux vidéo, réseaux sociaux, sports, musique etc.) qui ne peu- vent ni sauver ni garantir l’avenir.

Pourtant c’est Dieu qui, après l’avoir créé, a placé l’Homme sur la terre en le chargeant d’en prendre soins (L’Éternel Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden pour qu’il le cultive et le garde) Ge 2.15.

Malgré tous ces bouleversements, le Dieu qui a créé les cieux et la terre ainsi que tout l’univers ne change pas. En Hébreux 13.8, la Bible dit : ‘Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité.’ Ce qui veut dire que Dieu ne change pas. Le Dieu qui a été à la création du monde, le Dieu qui a choisi Israël comme son peuple, c’est le même Dieu qui, nous a sauvés en Jésus-Christ et qui sauve encore aujourd’hui tout celui ou toute celle qui vient à Lui. Il ne vieillit pas, Il n’a pas de petits enfants, Il n’a que des enfants, des fils et des filles qu’Il aime tant. L’apôtre Jacques écrit : ‘16 Ne vous y trompez pas, mes frères et sœurs bien-aimés : 17 tout bienfait et tout don parfait viennent d’en haut ; ils descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni changement ni l’ombre d’une variation, Jacques 1.16-17.

Déjà dans l’A.T., Dieu affirme qu’Il est le Seul Dieu et qu’Il ne change pas : ‘4 Qui a accompli cela ? Qui l’a mis en œuvre ? C’est celui qui a convoqué les générations dès le commence- ment : c’est moi, l’Éternel, qui suis le premier, et je serai encore le même avec les générations à venir,’ Es 41.4.
11 C’est moi, moi seul qui suis l’Éternel, et il n’y a aucun sauveur en dehors de moi, Es 43.11.

Alors, avant de s’inquiéter pour l’avenir de la terre, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose, il faut que chacun s’inquiète d’abord pour son propre avenir. Car en dehors du Dieu créateur, il n’y a pas de salut. En Actes 4.10,12 ; la Bible dit clairement ce qui suit :

11 Jésus est la pierre rejetée par vous qui construisez et qui est devenue la pierre angulaire.
12 Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.’

Ainsi donc, le Dieu créateur ne poursuit qu’un seul but, sauver l’Homme qu’Il a créé à son image et à sa ressemblance (‘Ge 1.27 : Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu. Il créa l’homme et la femme). À toute époque, Il manifeste son amour pour l’être humain et en cela aussi, Il ne change pas. Bonnes lecture et réflexion.

Floribert Muzembe

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